Sur un air de contre-révolution…
Depuis
plusieurs mois et notamment les attentats de quelques fanatiques
religieux du 13 novembre 2015, la bibliothèque anarchiste ‘La
Discordia’, située dans le 19ème arrondissement de Paris, est prise pour
cible en raison de la teneur des discussions qu’elle organise
régulièrement (contre la religion dans son ensemble, y compris l’islam).
Par ailleurs, les compagnons qui tiennent le local s’efforcent de
porter des voix discordantes contre la nouvelle mode racialiste qui
bouffe peu à peu le milieu d’extrême-gauche et libertaire en France.
Sous
prétexte de lutter contre le racisme visant les personnes assimilées
comme musulmanes, des militants théo-compatibles s’organisent entre
autre aux côtés d’associations et organisations musulmanes
réactionnaires (antisémites, homophobes…) pour dénoncer « l’état
d’urgence ». Il existe pourtant une confusion volontaire de leur part :
entre le racisme visant les individus présentés comme « musulmans » et
la critique de l’ordre moral religieux d’où qu’il vienne. Ces mêmes
personnes qui dénoncent ce qu’ils appellent « l’islamophobie » omettent
le fait d’évoquer les persécutions et les lapidations visant les
athéistes et/ou révolutionnaires dans les États où l’islam est
« religion officielle », coupables aux yeux de l’ordre moral de
« blasphème ». C’est bien le terme « d’ islamophobie », si chère à ces
militants, que ces pouvoirs religieux emploient lorsqu’ils justifient la
répression contre ces mêmes blasphémateurs. Rappelons une fois pour
toute que prêtres, rabbins, imams et ayatollahs sont également les
premiers à défendre l’enfer sur Terre, à maintenir toute sorte
d’oppression (patriarcale, misogyne, homophobe, transphobe…) et casser
toute subversion contre l’ordre établi (les émeutes de 2005 en France et
les révoltes au Maghreb et en Égypte en sont des exemples frappants).
Tout ceci va de pair avec la remise au goût du jour de la théorie de la « race », qui était l’apanage de l’extrême-droite jusqu’à présent (qui n’est ni plus ni moins qu’une inversion des théories de la « race » de Gobineau de la fin du XIXème siècle). En plein « mouvement social » contre la loi « travail », des partisans de la « race » appliquent la ségrégation à l’intérieur de la lutte sur des critères biologiques, anatomiques, physiologiques, à la faculté de St-Denis (93). Pour couronner le tout, la bibliothèque anarchiste « La Discordia » a eu toutes ses vitres détruites dans la nuit du 21 avril et un « racistes » a été tagué sur la façade (quelle ironie de la part de crétins qui séparent les gens selon le taux de mélanine !). Alors qu’en ce moment même des vitrines de ce monde de fric et d’oppression tombent en miettes aux quatre coins du pays, des garants de l’ordre moral s’en prennent pour la troisième fois à des révolutionnaires qui luttent chaque jour avec le peu de moyen qu’ils ont pour tenir un lieu de diffusion et d’agitation anarchistes dans un quartier populaire de la capitale. Se taire devant ces agissements, c’est se rendre complices !
Il est plus que temps de réaffirmer notre aversion sans concession de toutes les religions, y compris celle que l’on nous présente comme « des opprimés », de leur théorie immonde qu’est celle de « la race ». Il n’y a pas de religion des opprimés, seulement des religions qui oppriment, tout comme il n’existe aucune « race » mais uniquement des racistes !
Solidarité avec la Discordia ! Pour le blasphème ! Pour l’Anarchie !
[Extrait de Seditions, n°7, Journal anarchiste apériodique de Besançon et de ses environs.]
Tout ceci va de pair avec la remise au goût du jour de la théorie de la « race », qui était l’apanage de l’extrême-droite jusqu’à présent (qui n’est ni plus ni moins qu’une inversion des théories de la « race » de Gobineau de la fin du XIXème siècle). En plein « mouvement social » contre la loi « travail », des partisans de la « race » appliquent la ségrégation à l’intérieur de la lutte sur des critères biologiques, anatomiques, physiologiques, à la faculté de St-Denis (93). Pour couronner le tout, la bibliothèque anarchiste « La Discordia » a eu toutes ses vitres détruites dans la nuit du 21 avril et un « racistes » a été tagué sur la façade (quelle ironie de la part de crétins qui séparent les gens selon le taux de mélanine !). Alors qu’en ce moment même des vitrines de ce monde de fric et d’oppression tombent en miettes aux quatre coins du pays, des garants de l’ordre moral s’en prennent pour la troisième fois à des révolutionnaires qui luttent chaque jour avec le peu de moyen qu’ils ont pour tenir un lieu de diffusion et d’agitation anarchistes dans un quartier populaire de la capitale. Se taire devant ces agissements, c’est se rendre complices !
Il est plus que temps de réaffirmer notre aversion sans concession de toutes les religions, y compris celle que l’on nous présente comme « des opprimés », de leur théorie immonde qu’est celle de « la race ». Il n’y a pas de religion des opprimés, seulement des religions qui oppriment, tout comme il n’existe aucune « race » mais uniquement des racistes !
Solidarité avec la Discordia ! Pour le blasphème ! Pour l’Anarchie !
[Extrait de Seditions, n°7, Journal anarchiste apériodique de Besançon et de ses environs.]
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