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lundi 17 juin 2019

Communiqué : Soutien à Yannis Youlountas

Le 14 juin 2019
La Fédération anarchiste apporte son soutien plein et entier à Yannis Youlountas, lâchement agressé par des néo-nazis, dans la nuit de jeudi à vendredi 145 juin 2019, au Pirée, Grèce.
Même s’il est hors de danger, il a dû passer la nuit à l’hôpital. Yannis semble avoir été suivi après être sorti du centre social autogéré Favela, alors que la nuit venait de tomber. Il portait un tee-shirt au logo de Favela qu’on venait de lui offrir. Par chance les trois agresseurs ont été dérangés par l’arrivée d’un groupe de personnes en provenance de la station de tram voisine. Yannis a aussitôt été emmené aux urgences.
La Fédération anarchiste souhaite un prompt rétablissement à Yannis et réaffirme son engagement antifasciste.
No pasaran !

Fédération Anarchiste

mercredi 12 juin 2019

Suisse : Bâle reste sans nazis !


La manifestation baselnazifrei (« Bâle sans nazis ») du 24 novembre 2018 date déjà de six mois. Elle restera en mémoire comme un signal fort contre le fascisme et le discours de la droite contre les minorités. Grâce à la résistance décidée de presque 2’000 personnes il a été possible d’empêcher la prise de l’espace publique par les nazis qui voulaient y faire leur propagande fasciste. Pour arriver à ce but, les manifestantes et manifestants ont dû passer outre aux directives de la police. Car celles-ci avaient autorisé une manifestation du parti d’extrême droite PNS (parti nationaliste suisse) sur la place de la foire (Messeplatz) à Bâle tout en envoyant la contre-manifestation à une place lointaine.
Des mois plus tard, tôt le matin, la police pénètre sur ordre du ministère public bâlois dans beaucoup d’appartements. Le but : des personnes auxquelles ils reprochent d’avoir été dans la rue contre le PNS. Dans le cours de quelques semaines on compte à Bâle et dans d’autres cantons au moins 17 perquisitions et arrestations. Certaines personnes sont retenues jusqu’à 48 heures au poste – la détention provisoire demandée est cependant rejetée par les juges. Ce qui frappe en outre, c’est que des détenus étrangers subissent des chicanes supplémentaires comme des insultes racistes.
Souvent, les reproches sont minimes : il semble que tenir une banderole lors d’une manifestation non-autorisée suffit au ministère public comme raison pour une perquisition à domicile. A d’autres, on reproche d’avoir été impliqués dans des affrontement avec des nazis ou dans des affrontements avec la police. Ces afrontement ont eu lieu après que la police a une fois de plus tiré sur les manifestant.e.s avec des balles en caoutchouc. Ils ont tiré sans raison apparente, d’une distance très courte et à hauteur de tête. Les balles en caoutchouc ont blessé plusieurs personnes aux yeux dont une si gravement qu’il risque de garder la lésion pour le reste de sa vie.
Avec une grande quantité de matériel vidéo et des vêtements confisqués, le ministère public essaie avec une énergie inouïe de persécuter les manifestant.e.s antifascistes.
Nous voyons dans ces procédures pénales une manœuvre d’intimidation et un signal politique du ministère public bâlois : ils veulent criminaliser la grande mobilisation antifasciste du 24 novembre. Cela va bien avec la répression renforcée contre des mouvements sociaux. La répression ne frappe que quelques-uns, mais on vise tou.te.s qui ont pris la rue ce jour-là pour empêcher les fascistes à trouver une plateforme. Nous sommes solidaires avec les personnes frappées, sans distinction de reproches.
Les événements des derniers mois (entrée en scène du « Ku-Klux-Klan » et de « Combat 18 » à Schwyz, les résultats des élections européennes ou le groupe Facebook bâlois démasqué par le Blick avec ses armes et ses fantasmes « d’extinction ») montrent que c’est justement le moment d’avoir une réponse claire contre les activités d’extrême droite.

Descendons donc encore dans la rue, le 22 juin pour renforcer la résistance antifasciste et de protester contre la criminalisation de baselnazifrei. Bâle maintient sa déclaration : Pas de place pour les nazis !

Manifestation : 22 juin 2019, 14 heures, parc De Wette (près de la gare CFF) à Bâle

Source : https://renverse.co/Bale-reste-sans-nazis-2096

jeudi 18 avril 2019

Gilets jaunes, refusons l’encadrement fasciste de nos manifs !

Lors de l’acte XVI des Gilets Jaunes à Lyon, nous avons dû faire face à une nouvelle démonstration de force de l’extrême droite lyonnaise. Une démonstration qui a débouché sur des agressions, des menaces, des insultes et l’intimidation de nombreux.ses manifestant.es. Une situation intolérable !
Ce samedi 2 mars, lors de la manifestation de l’acte XVI des Gilets Jaunes, nous avons vécu une situation nauséabonde. Sortis du bar le Wallace, une quarantaine de fascistes "matossés" ont commencé par faire une démonstration de force sur le pont de la Feuillé avant la place des Terreaux ; des Gilets Jaunes qui avaient décidé de s’attaquer à une banque se sont fait caillasser, insulter, puis agresser par un groupe d’une trentaine de fascistes à la hauteur de la place Guichard ; un manifestant d’origine africaine, un peu éméché, a été chassé de la manif à coup d’insultes racistes et de coups de poing sur la place Bellecour ; plus loin deux jeunes se sont fait encercler par quelques fascistes qui leur ont expliqué qu’ils devaient abandonner leur pancarte qui n’était pas à leur goût ; sans compter les nombreux.ses manifestant.es quittant, ou refusant de rentrer dans le cortège, après avoir vu ces mêmes militants fascistes armés se déplacer, et encadrer en toute impunité le cortège. Et à raison, le risque ce samedi était réel.


 Après l’affrontement durant l’Acte XIII, le 9 février, une certaine accalmie s’était temporairement installée à Lyon. Les agressions quasi-systématiques qui étaient la réalité des manifestations durant le mois de janvier, ont en effet disparu des cortèges de ces dernières semaines. Les groupes d’extrême droite lyonnais, suite à l’image désastreuse causée par leur attaque inique, et face à la riposte d’une centaine de personnes qui leur ont fait face avec détermination, avaient presque disparu de la rue durant les deux dernières semaines. Un certain sentiment de victoire s’est installé chez les militants anti-racistes et anti-fascistes. Un sentiment qui a pour conséquence un relâchement aux conséquences nauséabondes. La rue ne se gagne malheureusement pas en une journée, et après deux semaines "tranquilles", le mouvement des Gilets Jaunes à Lyon a dû faire face à un déploiement en force de militant.es fascistes.


Et pourtant ils.elles étaient en infériorité numérique. Au maximum ils.elles devaient n’être que 80 dans une manifestation de 3.000 à 5.000 individus. Il y avaient dans le cortège des centaines de manifestant.es proches de groupes anti-racistes et anti-fascistes. Mais désorganisé.es, dispersé.es, et incapables de se regrouper sans risquer une attaque plus ou moins immédiate, rien n’a été fait contre l’encadrement fasciste de cette manif qui aura duré de 14h à 17h environ, avant la dispersion des groupes fascistes et une fin de manif tendue avec la police.


Bien mieux organisés, préparés, équipés de bar de fer, de parapluies, de gants plombés et de projectiles, le mouvement fasciste lyonnais a mis en place un encadrement structuré de la manifestation de samedi. Deux groupes d’une trentaine d’individus armés se sont placés au début et au centre de la manifestation. Ils utilisaient comme marque de ralliement un drapeau pirate et un drapeau tricolore. De plus des groupes de 3 à 5 troublions se sont disposés un peu partout pour faire de la surveillance. De tel manière qu’aucun endroit dans le vaste cortège n’était exsangue de leur contrôle. Exceptée peut être la fin de la manif qui, avec les heures, s’est étalée sur une distance de plus en plus étendue. Un tel dispositif ne peut être que la résultante, soit d’une division des différentes écoles du fascisme lyonnais en différentes officines qui refusent de se regrouper pour cause de division, soit, et le scénario est plus sombre, celle d’une organisation et d’une collaboration délibérée en vue d’attaquer un potentiel cortège anti-raciste et laver "l’affront" de l’acte XIII. Dans tous les cas les conséquences sont là, et le quadrillage de la rue par des militant.es violent.es et organisé.es pour en découdre est inacceptable.


Bien entendu, cela n’est pas nouveau dans le mouvement des Gilets Jaunes. Depuis le premier jour, les revendications sociales, économiques et démocratiques légitimes pour plus de justice sociale et de démocratie se mélangent à un certain nombre de pratiques et de revendications poujadistes, nationalistes, voir racistes et xénophobes. Ce mélange des genres est une raison de la division à gauche entre ceux qui refusent de participer au mouvement, voir qui le condamne, et certains groupes et militant.es qui ont décidé d’aller soutenir les franges progressistes du mouvement et combattre de l’intérieur ces dérives. Mais face au renforcement de la branche la plus violente des groupes d’extrême droite, et leurs interventions de plus en plus musclées contre ces militants qui ont décidé d’accompagner cette révolte sociale tout en condamnant et combattant les dérives racistes et nationalistes, nous risquons de voir semaine après semaine toute frange progressiste des Gilets Jaunes disparaître sous la menace.


Enfin il ne faut pas croire que cette situation est le soucis des "Gilets Jaunes", quel que soit leur bord politique, car même si demain toute la "gauche" décidait d’un commun accord que ce mouvement est à abandonner aux fascistes, l’expérience, l’organisation, les contacts, et l’assurance qu’auront gagné et concentré ces nouvelles milices brunes ne disparaîtront pas avec le dernier acte de ce mouvement. Une fois confiants dans leur force supposée, ces groupes ne s’arrêteront pas là, et nous devrons, à Lyon comme ailleurs, vivre en permanence sous la menace potentielle d’attaques fascistes. C’est pourquoi nous devons faire front aujourd’hui pour chasser les fascistes de nos rues.

Source : rebellyon;info

En bonus un commentaire de l'article :
"C’est quand le moment où vous vous rendrez compte qu’il s’agit pas de "nos manifs" mais bien aussi des leurs et que c’est ça le fond du problème : ils viennent "nous" dégager de ce qu’ils estiment être leurs manifs. Et vu la présence du FN et d’autres fafs plus propres sur eux ou simplement de personnes sympathisantes des idées de l’extrême droite on peut même se demander si ce ne sont pas plus "leurs" manifs que les "nôtres". D’ailleurs, de ce que j’ai vu on peut pas dire que la majorité du cortège leur soit hostile... Tant qu’on ne questionnera pas ça, tous les appels à tenir la rue n’auront aucun impact réel."

Wolf Down - Incite & Conspire


Lumière sur mairies brunes

Douzième chronique de VISA (vigilance initiatives syndicales antifascistes) qui couvre la fin 2018 et le début 2019 en faisant le bilan des politiques F haine/R-haine ainsi que les initiatives menées pour les contrer, à télécharger ci dessous :
https://www.visa-isa.org/files/chroniques%20avril%202019%20def.pdf


vendredi 8 mars 2019

Autocollants militants

Un nouveau site propose des autocollants militants en vpc : https://deco161rebelletarue.bigcartel.com/

Exemple de modèle :


Un blog accompagne ce site ou l'on retrouve des brochures, affiches, ... à télécharger :
https://deco161rebelletavie.noblogs.org/

vendredi 8 février 2019

Wolf Down - Flames of Discontent


Gilets jaunes : quand les nationalistes font les Zouaves…

Après l’agression du NPA samedi 29 janvier dans la manifestation parisienne, des Gilets jaunes antifascistes ont mis en déroute ce samedi 2 février les “Zouaves” qui en étaient responsables. Afin de mieux comprendre qui compose ce groupe, voici quelques informations sur ses origines et les individus qui le composent. 

Le 10 janvier 2019, de jeunes militants d’extrême droite, appartenant la plupart à un groupe intitulé « Zouaves Paris », passent en procès pour des faits de violence, mettant sous la lumière ce groupe qui n’existe que par sa violence parfaitement assumée, son discours politique étant pour ainsi dire nul. Dernier méfait en date : l’attaque samedi 26 janvier 2019 de militants du NPA. Afin de comprendre à qui l’on a affaire et s’organiser en conséquence, voici quelques éléments sur la genèse du groupe et sa composition.



Du GUD aux Zouaves

2017, Paris. Depuis quelques temps, le GUD parisien est orphelin de son chef Logan Djian dit « Duce », qui a déserté Paris. Il vadrouille alors entre Lyon, l’Italie et la prison, suite entre autre à son implication dans l’agression de son prédécesseur, Edouard Klein, à la tête du « groupuscule des dieux »[1]. Il est également condamné à un an de prison ferme suite à des violences commises lors des mobilisations de La Manif pour Tous de 2013. A l’époque la cagnotte Leetchi mise en place pour l’aider avait été relayée par L’Action française lycéenne.

Lire la suite : http://lahorde.samizdat.net/2019/02/03/gilets-jaunes-quand-les-nationalistes-font-les-zouaves/

mercredi 19 décembre 2018

Un point de vue antifasciste sur les Gilets jaunes

Alors que le mouvement des Gilets jaunes commence à se structurer et, du fait des miettes jetées aux pigeons par le chef de l’État, est un peu à la croisée des chemins (continuera ou pas ?), il nous a semblé intéressant de proposer notre point de vue, dont on espère qu’il contribuera à alimenter les discussions sur la nécessaire vigilance à l’égard des nouvelles stratégies nationalistes partis à l’assaut des mouvements sociaux. 
S’inquiéter de la présence de l’extrême droite dans le mouvement des gilets jaunes entraîne inévitablement un certain nombre de critiques : ce serait une façon de dénigrer un mouvement populaire, voire le reflet d’un mépris de classe qui voudrait que les gilets jaunes soient forcément des racistes prêts à suivre le premier facho venu. Il est donc nécessaire de rappeler que nous, antifascistes anticapitalistes, sommes capables de faire la part des choses, et de proposer, comme n’importe qui, des analyses de ce mouvement sous un angle particulier, celui de la lutte contre l’extrême droite, sans qu’elles soient simplistes, réductrices ou moralisatrices.
Si nous pensons qu’il est plus que nécessaire de rappeler le rôle nuisible de l’extrême droite dans un mouvement de ce type, c’est parce que justement nous pensons que tout n’est pas joué. Pour construire quelque chose au-delà de la colère, les gilets jaunes vont devoir se rassembler autour d’un certain nombre de valeurs : et c’est là que non seulement nous ne croyons plus au mariage de la carpe et du lapin, mais que la question de la pénétration des idées d’extrême droite est cruciale. Car il est malheureusement à craindre qu’une colère légitime qui ne s’affirmerait pas dans la défense d’une société égalitaire et ouverte, débouche finalement sur un durcissement du régime et de ses institutions, avec en prime un détournement du ressentiment populaire en direction des populations les plus fragiles, migrant.es en tête.

dimanche 2 décembre 2018

Communiqué de soutien à Radio Libertaire contre l'antisémitisme

Deux émissions de Radio Libertaire, oeuvre de la Fédération Anarchiste, ont été déprogrammées récemment pour non respect de ses principes de base, leurs animateurs ayant publié un dessin et un visuel à caractère antisémite.
Cette décision a été prise après plusieurs tentatives de concertation qui n’ont pu aboutir. Par bassesse, pour trouver des soutiens, certains essaient de faire croire que ces émissions ont été déprogrammées du fait qu’elles parlaient de la Palestine, or il n’en est rien.
Plus grave, des personnes en viennent à menacer certains mandatés de la radio ainsi que des animateurs membres ou non de la Fédération Anarchiste jusque dans leurs réseaux professionnels. Nous ne pouvons accepter cela, nous condamnons ces intimidations et ces menaces et nous apportons tout notre soutien à Radio Libertaire ainsi qu’à ces mandatés, qui ont pris une décision juste et aux animateurs qui sont à leurs côtés. On ne peut tolérer qu’une idéologie antisémite soit propagée par le biais de notre radio, nous l’avons toujours combattu et cela continuera.

Fédération Anarchiste

samedi 3 novembre 2018

Russie : Soutenons les anarchistes et les antifascistes arrêtés à Pétersbourg et à Penza!

L'affaire "Réseau"

L'affaire pénale du "réseau" terroriste " a été ouverte par le FSB en octobre 2017. En moins d'un mois, Yegor Zorin, Ilya Shakursky, Vasily Kuksov, Dmitry Pchelintsev, Andrey Chernov et Arman Sagynbayev ont été arrêtés à Penza. Deux Penzents - Maxim Ivankin et Mikhail Kulkov - ont quitté la Russie et ont été mis sur la liste des personnes recherchées. En janvier 2018, Victor Filinkov et Igor Shishkin ont été arrêtés à Petersburg dans la même affaire. Le 11 avril, des accusations ont été portées contre un autre homme de Saint-Pétersbourg, Yulia Boyarshinov. Le 5 juillet, deux autres personnes impliquées dans cette affaire, Mikhail Kulkov et Maxim Ivankin, ont été arrêtées à Penza. Ils ont été accusés de se préparer à la production et à la vente de drogues à grande échelle (section «d» de la partie 4 de l'article 228.1 du Code pénal utilisant la partie 3 de l'article 30 du code pénal). En juin, les affaires Ivankin et Kulkov ont été jointes à l'affaire de l'organisation du « réseau ». Auparavant, des jeunes avaient été arrêtés en mars 2017 avec Alexei Poltavts, un antifasciste, et accusés de possession de drogue. Selon Poltavets, après avoir été arrêtés, ils ont été torturés et battus, exigeant de témoigner contre leurs camarades de la mouvance antifasciste.
La plupart des personnes impliquées dans cette affaire sont des antifascistes et des anarchistes. Le FSB affirme que toutes les personnes arrêtées étaient membres de l'organisation clandestine « réseau » et voulaient commetre des attentats lors de l'élection présidentielle et de la Coupe du monde dans le but de «secouer la population pour déstabiliser davantage la situation politique dans le pays» et susciter une insurrection armée. Le "réseau" de cellules aurait fonctionné à Moscou, Saint-Pétersbourg, Penza et en Biélorussie.
Les proches des accusés à Penza ont déclaré que, lorsqu'ils ont été arrêtés, les jeunes gens ont été tabassés et ensuite torturés. Victor a décrit en détail la torture. Ilya Kapustin a également parlé d'interrogatoires avec l'utilisation d'un pistolet paralysant, il a été libéré mais reste sous contrôle judiciaire. Plus tard, comme l'épouse d'Alexandre Filinkov, il s'est rendu en Finlande, où il a demandé l'asile politique. Pchelintsev et Shakursky ont affirmé que les agents du FSB les avaient torturés à l'électricité dans le sous-sol du centre de détention de Penza. Shishkin n'a pas dit avoir ete torturé, mais les médecins lui ont diagnostiqué une fracture inférieur de l'orbite, de nombreux hématomes et écorchures, et des membres du POC qui se sont rendus à Shishkin dans un centre de détention provisoire ont enregistré de nombreuses traces sur son corps, similaires à des brûlures de fils électriques.
Auparavant, le CI avait déjà refusé d'engager des poursuites pénales pour torture à l'encontre de Filinkov et de Kapustin. L'enquêteur avait alors décidé que, dans l'affaire Filinkov, l'utilisation d'un pistolet paralysant était légale et que les marques sur le corps de Kapustin provenaient de piqûres de punaises de lit. Valery Tokarev est à la tête de l’enquête menée par le département du Penza-Penza, qui s’occupe du dossier. À Saint-Pétersbourg, l’enquête est menée par l’enquêteur du FSB, Gennady Belyaev.
Les proches des personnes arrêtées étaient réunis au sein du comité «Réseau de parents». La partie 2 de l'article 205.4 du Code pénal (participation à une communauté terroriste), selon laquelle «l'affaire Penza» a été ouverte et fait actuellement l'objet d'une enquête, prévoit une peine de cinq à dix ans d'emprisonnement.

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Anarchic Black Cross Moscou
Traduction : juste une étincelle noire - Fédération Anarchiste Lyon

En automne, les feuilles tombent, les A fleurissent !









Russie : Souhaitons un bon anniversaire à Viktor Filinkov, anarchiste et prisonnier politique !

Le 8 novembre 2018, Victor Filinkov, ami et camarade ,activiste de la cybersécurité anarchiste, antifasciste, fêtera ses 24 ans. Malheureusement, il passera son anniversaire dans les cachots du SIZO N ° 3 à Saint-Pétersbourg. Mais Victor ne désespère pas même lorsqu'il est confronté à la torture et à une détention prolongée. Le moment est venu de lui exprimer notre soutien.
Victor Filinkov est né au Kazakhstan, dans la petite ville de Petropavlovsk, près de la frontière avec la Russie. Il est allé en Russie pour faire des études supérieures, dans la ville d'Omsk, où il a fait des études de programmeur. Il a également commencé à s'engager dans politiquement. Victor a participé à des manifestations syndicales, politiques et à des actions antifascistes. Ayant déménagé à Saint-Pétersbourg, il a travaillé comme programmeur et a consolidé ses connaissances et ainsi que celles de ses camarades. Victor n'a jamais caché ses convictions et n'a pas craint d'engager des discussions au travail ou dans la rue, choisissant toujours des arguments scientifiquement fondés et pesants, détruisant les stéréotypes racistes, de genre et envers son engagement.
En janvier 2018, Victor a été arrêté par des agents du FSB à l'aéroport de Pulkovo. De là, il a été emmené dans une zone forestière, puis torturé, l'obligeant à avouer. Mais Victor n'a pas été brisé, il a été le premier inculpé dans l' affaire du Réseau , qui a ouvertement dénoncé la torture et a ainsi lancé une alerte publique autour de cette affaire.
Victor était et reste un partisan des connaissances scientifiques et, même maintenant, dans le SIZO, il ne cesse de s'instruire et utilise son temps au maximum. Nous lui souhaitons un bon anniversaire de préserver sa persévérance et sa fermeté de caractère, et surtout de pouvoir célébrer son prochain anniversaire avec des amis et des proches.
Rappelons que Yana Teplitskaya, membre de la Commission d'observation publique de Saint-Pétersbourg, a déclaré que Viktor n'avait pas reçu de médicaments pour le centre de détention. L'administration a "une instruction spéciale" de ne pas prendre de médicaments pour Filinkov ". Victor a de graves problèmes de foie et d'estomac, d'ostéochondrose et de psoriasis aggravés.

Nous invitons tout le monde à faire preuve de solidarité et à soutenir Victor! Vous pouvez écrire vos félicitations à travers le site RosUznik .
Vous pouvez également envoyer vos lettres par courrier indépendamment à l'adresse suivante: 191123, région de Saint-Pétersbourg et de Léningrad, Saint-Pétersbourg, PKU Sizo-3 FSIN de Russie, ul. Shpalernaya de 25 ans Filinkov Viktor Sergeevich 1994, n.

Source : https://avtonom.org/
Traduction : Juste une étincelle noire - Fédération Anarchiste lyon

Russie : Arman Sagynbayev: I Was Tortured by the FSB

Antifascist and anarchist Arman Sagynbayev, who was arrested and remanded in custody as part of the Penza-Petersburg “terrorism” case, had until recently admitted his guilt. On September 4, he withdrew his confession, explaining that initially he had been tortured into testifying against himself and other young men arrested in the case, and then had been afraid to go against case investigators. His defense counsel has sent a statement to the Russian Federal Investigative Committee. Mediazona has published Sagynbayev’s deposition to his lawyer, in which Sagynbayev recounts how FSB field agents tortured him after detaining him in Petersburg.
In November 2017, officers of the Russian FSB [Federal Security Service] used unlawful investigative methodw (torture) against me. The circumstances were as follows.
On 5 November 2017, at approximately six o’clock in the morning, the doorbell of an apartment at [omitted] in St. Petersburg, where I was located at the time, rang. I opened the door, since when I had asked who was there, I was told the neighborhood beat cop was at the door. As soon as I opened the door, at least four men burst into the apartment. They yelled that they were from the FSB. They pushed a weapon (pistol) into my face before making me face the wall and handcuffing me with my hands behind my back. The men searched the apartment.
When the search was over, I was taken to a burgundy colored minivan parked next to the house whose address I have given. I would be hard pressed to name the vehicle’s make and model. A cloth sack was put over my head when I was in the vehicle. One of the men hit me in the body and head, demanding I tell them where I actually lived in St. Petersburg.
I could see through the fabric of the sack over my head that the man beating me was thickset and had blue eyes. I also made out the tattoo on the backside of his left hand: “For the Airborne Forces.” Later, I heard the other FSB officers call him [omitted].
Unable to withstand the beating, I told them where I actually lived in St. Petersburg: [omitted]. I was taken to the address I gave them, and there the men conducted a search without producing a warrant and without having official witnesses present [as required by Russian law].
When the search was finished, I was again put in the minivan and the sack was put over my head. At some point, I realized we were leaving St. Petersburg, but I had no way of knowing where we were going. I had a sack over my head and was handcuffed during the entire trip.
As we drove, I noticed that the man with the Airborne Forces tattoo, who had assaulted me, pulled a brown box from under his seat. There were two switches of some kind on the sides of the box. I cannot say what they were for. It is possible they controlled the intensity of the electrical current. Two wires came out of the box, which were attached to my thumbs. I was told they would check whether they had a current or not. I then experienced agonizing pain. I realized they were shocking me with electric currents. Meanwhile, the men in the vehicle asked me different questions. For example, I was asked to identify people whom I did not know, and when I said I did not know them, I would be shocked with the electrical current.
The men also hit me hard over the head with an object that resembled a day planner. When they realized I could not identify the people they named, they asked me other questions, for example, how to manufacture explosive devices and what parts were used in those devices. When my answers did not satisfy the men, I was hit over head and shocked with electrical current until I told them what they wanted to hear. They also told me that if I were not cooperative, they could do anything whatsoever to me and my loved ones, and they would get away with it, because I was a terrorist. They told me they could rape (“gang-bang”) my girlfriend [omitted], cut off her hands and my hands, and burn us with a soldering iron.
The torture lasted for around four hours, but I cannot say for sure, since I had no way of keeping track of the time, and I was in a great deal of pain.
When I was delivered to Penza Regional Remand Prison No. 1, there were burns from the electrical shocks on my hands, but no one paid any mind to these injuries, and the doctors did not record them when I was given a medical exam. Since I have been in custody in Penza Regional Remand Prison No. 1, no more illegal actions—beatings, torture, etc.—have been taken against me.
Fearing for the lives of my close relatives, for the life of [omitted], and for my own life, due to my health, which has worsened due to a serious illness, and due to the torture I endured, I testified against [Dmitry] Pchelintsev and myself, saying we had organized the so-called Network,  which was not really true.
Attorney Timur Miftakhutdinov: Did you report the circumstances you have described and the unacceptable investigative methods used on you to the public defender and the case investigator?
Saginbayev: I told attorney O.V. Rakhmanova everything and showed her the injuries from the electrical shocks on my hands. But I flatly refused to file a statement about the incident, since I still feared for the lives and safety of my relatives and the people I love. I thus forbade attorney O.V. Rakhmanova from reporting the incident to anyone and especially from sending complaints to the prosecutor’s office and the Investigative Committee. That was why I wrote to you in February 2018 that I had not been subjected to torture.
Miftakhutdinov: What position do you now intend to pursue with regard to the criminal case?
Saginbayev: My position, which I communicated to the case investigator when I was interrogated, has not changed for now.  I ask you to stick to it.
The deposition was conducted on May 31, 2018. Since then, Arman Sagynbayev has changed his stance. On September 4, 2018, he denounced his confession and decided to file a torture complaint.
The Penza-Petersburg “Terrorism” Case
The criminal case against the so-called Network “terrorist community” was launched by the FSB in October 2017. Over the course of a month, Yegor Zorin, Ilya Shakursky, Vasily Kuksov, Dmitry Pchelintsev, and Andrei Chernov were detained in Penza. Arman Sagynbayev was detained in Petersburg and extradited to Penza. Two Penza residents, Maxim Ivankin and Mikhail Kulkov, left Russia and were put on the wanted list.
In January 2018, Viktor Filinkov and Igor Shiskin were detained in Petersburg as part of the same case. On April 11, 2018, charges were filed against another Petersburger, Yuli Boyarshinov.
Most of the young men charged in the case are antifascists and anarchists, and many of them share a passion for the game . The FSB claims that all the arrested men belonged to an underground organization known as the Network and, allegedly, had plans to “arose the popular masses to further destabilize the political situation” in Russia and instigating an armed revolt by setting off a series of explosions during the March 2018 Russian presidential election and the 2018 FIFA World Cup. The Network supposedly had cells operating in Moscow, Petersburg, Penza, and Belarus.
The relatives of the accused in Penza have related that when the young men were detained, weapons were planted in their homes and cars, and late they were tortured. Viktor Filinkov, Dmitry Pchelintsev, and Ilya Shakursky have provided detailed accounts of their torture at the hands of the FSB. Ilya Kapustin, who was released as a witness, also spoke of being interrogated by the FSB as they tasered him. Like Filinkov’s wife Alexandra, Kapustin subsequently left for Finland, where he requested political asylum.
Pchelintsev and Shakursky claimed FSB officers tortured them with electrical shocks in the basement of the Penza Remand Prison. Shishkin made no statement about torture, although doctors found that the lower wall of his eye socket had been fractured, and that he had suffered numerous bruises and abrasions. Members of the Petersburg Public Monitoring Commission who visited him in remand prison noted numerous traces on his body of what looked like electrical burns.
The Investigative Committee has refused to open criminal cases in connection with Filink and Kapustin’s claims of torture. The lead investigator decided that in Filinkov’s case the taser had been employed legally, while the spots on Kapustin’s body had been caused by flea bites, not electrical burns.
Valery Tokarev heads the team of investigators handling the case in the FSB’s Penza office, while in Petersburg the investigation has been led by Investigator Gennady Belyayev.
The relatives of the accused have formed a support committee known as the Parents Network.
The accused have been charged with violating Russian Federal Criminal Code Article 205.4 Part 2, i..e., involvement in a terrorist community, which carries a punishment of five to ten years in prison.
Source : https://avtonom.org/en/news/arman-sagynbayev-i-was-tortured-fsb

samedi 6 octobre 2018

Communiqué : Solidarité contre l'extrême droite

06/10/2018

Ce vendredi 5 octobre, un groupe d'une vingtaine d'individus d'extrême droite a attaqué les locaux de l'ONG SOS Méditerranée à Marseille expulsant son personnel afin d'occuper les locaux et y déployer une banderole. L'extrême droite décomplexée dans un climat nauséabond anti-migrant-e-s, notamment avec les dernières lois de Collomb et les coups médiatiques racistes de gouvernements d'extrême droite européens, ne se cache plus et agit en plein jour démontrant une fois de plus sa haine des autres.
Nous condamnons cette attaque et apportons tout notre soutien à l'ONG SOS Méditerranée et son navire de sauvetage l'Aquarius. Nous appelons à rejoindre les rassemblements ce samedi lors de la journée européenne de mobilisation de soutien à ce navire qui permet de sauver les migrant-e-s fuyant la guerre, la misère, les persécutions.
Contre les frontières, contre les nations, solidarité avec les migrant-e-s !

Juste une étincelle noire

Communiqué : Le Collomb irritable

04/10/2018

Le Collomb irritable Il y a un an et demi G. Collomb pleurait dans les bras à Macron lors de son intronisation, aujourd'hui, il tire à vue sur le gouvernement et démissionne aux forceps. Mais personne n'est dupe, Collomb ne part pas pour question idéologique, mais bel et bien pour sa carrière personnelle en voulant redevenir Maire de Lyon. Rappelons quand même qu'il est l'instigateur de la loi asile-immigration clairement anti migrant-e-s et sans papier-e-s et à toujours soutenu les lois notamment anti-sociales du gouvernement. Une chose est sure, bon débarras, mais il reste encore tout les autres à virer !

Juste une étincelle noire

mardi 4 septembre 2018

A la rentrée ça colle toujours







L’AMOUR ET LA RÉVOLUTION, EXARCHEIA EN TOURNÉE



 
 
 
QUARTIER REBELLE D’ATHÈNES
EXARCHEIA EN TOURNÉE
DU 31 AOÛT AU 7 SEPTEMBRE 2018
À MILAN, MARSEILLE, TOULOUSE,
BORDEAUX, ZAD NDDL, PARIS ET LYON

Projections, rencontres, débats et repas partagés en présence de camarades libertaires et antifascistes venus d’Exarcheia qui ont participé au film L’Amour et la Révolution.

Les 5 intervenants de la tournée :

GIORGOS DU GROUPE ANARCHISTE ROUVIKONAS
Basé au cœur d’Exarcheia et très célèbre en Grèce, ce groupe anarchiste multiplie les actions coup de poing contre tous les pouvoirs depuis plusieurs années et fait souvent la une des journaux télévisés. Malgré la propagande inquiétante contre lui, il bénéficie d’une grande popularité parmi les opprimés et donne une image courageuse et solidaire de l’Anarchisme. Beaucoup de ses membres sont également impliqués dans la lutte contre Aube Dorée au centre d’Athènes et dans des initiatives solidaires autogérées.
---> Ici, une vidéo en français de 10 minutes <---
qui présente ROUVIKONAS et montre ses actions. 
 
 MIMI DU SQUAT DE MIGRANTS NOTARA 26
Premier squat historique de la crise des réfugiés en 2015 au centre d’Athènes, le Notara 26 occupe un immeuble appartenant au ministère du travail dans le nord-ouest du quartier. En 2016, il a été victime d’une attaque incendiaire fasciste, mais a rapidement été reconstruit. Au total, il a accueilli plus de 6000 migrants de 15 nationalités différentes, dont beaucoup d’enfants, dans l’autogestion, la solidarité et la démocratie directe.


 PERSEUS ET KINIMATINI DU CONTRE-MÉDIA PERSEUS 999
Contre-média réputé en Grèce et au-delà, Perseus 999 est une chaîne youtube qui propose un autre regard sur les résistances libertaires et antiautoritaires à Athènes : vidéos au cœur des émeutes, actions antifascistes, musiques rebelles, comptes-rendus d’événements politiques et preuves irréfutables de la répression.

LE RÉALISATEUR YANNIS YOULOUNTAS
Militant libertaire et antifasciste proche des trois collectifs ci-dessus, initiateur d’actions solidaires et de convois vers Exarcheia, Yannis est aussi l’auteur d’un livre sur le quartier (Exarcheia la noire aux Éditions Libertaires) et le réalisateur de la trilogie Ne vivons plus comme des esclaves, Je lutte donc je suis et L’Amour et la Révolution. Il diffusera des extraits du troisième film montrant Rouvikonas, Notara 26 et Perseus 999 en actions et aidera à la traduction durant les échanges.