La
CGT (espagnole)
est absolument opposée à l’escalade répressive mise en œuvre
par le gouvernement de l’État espagnol contre la population de
Catalogne, et nous défendrons les personnes réprimées de notre
classe d’où que la répression vienne. De même nous sommes
opposés à la répression exercée par le gouvernement de la
Generalitat de Catalogne.
La
CGT défend toutes les libertés citoyennes, de réunion et
manifestation, de libre association, d’expression, le droit de
grève etc. et elle soutient aussi le droit de décision sur tous les
aspects de la vie, dans tous les territoires et sur toute la planète,
ainsi que la démocratie directe comme formule pour la prise de
décisions.
Nous
respectons et défendons le droit à la diversité culturelle et
sociale de chaque lieu, avec tout ce que cela implique dans la vie
quotidienne des individus.
Nous
défendons le droit à l’autodétermination de tous les peuples.
Pour la CGT, l’autodétermination implique la capacité de tout
décider sur tout, et cela doit se concrétiser par la pratique d’une
réelle autogestion à tous les niveaux (économique, social etc.)
La
CGT ne soutient pas la création de quelque État que ce soit, ni
sous forme de république, ni sous aucune autre forme. La lutte
contre tous les États figure dans les principes qui définissent la
CGT, et elle continuera à appuyer et aider à la disparition des
États-nation.
La
CGT défend l’autogestion de la société et la fin du système
capitaliste.
La
CGT ne va pas se laisser manipuler par le chantage et les manœuvres
des classes politiques, catalanes, espagnoles, ni d’ailleurs ;
nous savons que ça n’améliorera pas la situation d’exploitation
de notre classe.
La
CGT fait partie de la classe ouvrière et n’accepte pas de
participer à des processus interclassistes de gestion territoriale,
avec ceux qui nous exploitent et nous répriment (lois Mordaza,
opérations Pandora I et II, Piñata, expulsions violentes pendant le
15 M (Indignés 15 mai
2011), expulsions
d’appartements (affectés
des hypothèques), « réformes »
du travail, article 155 de la Constitution, CETA, inculpations de
syndicalistes pour avoir participé à des piquets de grève,
montages policiers et juridiques etc.) ; nous ne l’acceptons
pas, parce que nous sommes une organisation de classe, autonome,
fédéraliste, internationaliste, autogestionnaire et libertaire, ce
que nous définissons comme anarcho-syndicaliste.
Madrid,
le 19 octobre 2017
Résolution
approuvée à l’unanimité par le Comité confédéral de la CGT
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