Bure :
État nucléarisé – État policier
Ce
matin à 6h15, le gouvernement a lancé l'évacuation, à l'aide de
son bras armé de 500 gendarmes mobiles, du
Bois Lejus et de la Maison de la résistance près de Bure abritant
les militant-e-s contre le projet d'enfouissement de déchets
nucléaires.
Lors
de l'abandon du projet Notre-Dame-Des-Landes, le gouvernement avait
promis de se « venger » en évacuant toutes les
soi-disante ZAD de France (mais en fait tous les lieux de résistance
qui combattent pour un autre monde), Bure en est la première
victime. Cette violence d'État se situe dans une logique
d'agressivité permanente : surveillance, contrôles, procès...
S'attendant
à cette intervention, les opposant-e-s avaient récemment annoncé :
« S’ils
nous expulsent, nous reviendrons, plus nombreux. Nous n’avons
jamais été aussi forts ».
Les 3 et 4 mars prochains un « week-end de renforcement de
l'occupation » était déjà prévu. Nous soutenons ces
résistances qui ont un enjeu essentiel pour toutes et tous :
stopper toute la filière nucléaire, industrie annoncée « propre,
gérable et peu coûteuse », aujourd'hui au bord du gouffre.
Nous,
Fédération Anarchiste, appelons toutes les bonnes volontés à
converger sur Bure dès que possible, à créer/rejoindre
des comités de soutien et à participer aux rassemblements prévus
ce soir à 18h devant les préfectures pour dénoncer cette
expulsion, la répression, mais aussi la connivence entre État et
industrie nucléaire toute puissante.
22/02/2018
La
Fédération Anarchiste
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