23/07/2018
Les bavures et autres intimidations de la part des forces de « l'ordre » sont déjà plus que fréquentes, on voit maintenant un membre de la garde rapprochée du président Macron en la personne d'A. Benalla jouer au flic en paradant avec le brassard « police » lors 1er mai à Paris. Puis arborant un casque de CRS, il passe à l'arrestations de personnes et au tabassage d'un manifestant devant des CRS et bacceux complices. V. Crase, ami et membre du service de protection de « en marche » est lui aussi pris en flagrant délit d'usurpation d'identité.
Les bavures et autres intimidations de la part des forces de « l'ordre » sont déjà plus que fréquentes, on voit maintenant un membre de la garde rapprochée du président Macron en la personne d'A. Benalla jouer au flic en paradant avec le brassard « police » lors 1er mai à Paris. Puis arborant un casque de CRS, il passe à l'arrestations de personnes et au tabassage d'un manifestant devant des CRS et bacceux complices. V. Crase, ami et membre du service de protection de « en marche » est lui aussi pris en flagrant délit d'usurpation d'identité.
L'Etat, à
grand renfort de médias, nous a expliqué des semaines durant qu'il
fallait condamner la violence des manifestant-e-s et particulièrement
des black bloc, par contre celles de la garde rapprochée de Macron
doivent être étouffées et minimisées. Il aura fallu 2 mois et
demi pour que les vidéos soient rendues publiques et qu'A. Benalla
et son comparse V. Crase, gendarme réserviste, soient démasqués.
Sous la pression publique, l'Etat, dos au mur, a engagé une
procédure de licenciement contre A. Benalla qui a été mis en garde
à vue puis mis en examen avec son comparse.
A l'inverse,
combien d'arrestations dites préventives avant des manifs ?
combien d'heures de garde à vue immédiate pour avoir porté du noir
en manif, occupé un lycée ou une fac ? Combien de jours de prison
pour avoir jeté un pétard ou cassée une vitrine ? L'Etat se
croit tout puissant avec la violence et la répression comme seuls
discours, les bavures policières comme celle de l'entourage
présidentiel se déroulent en toute impunité.
Comme le
disaient si ironiquement les Bérurier Noir, « aux mains de
l'Etat, la force s'appelle droit, aux mains de l'individu, elle se
nomme crime », combien de temps allons-nous accepter cela ?
La Fédération Anarchiste apporte tout son soutien aux proches et aux
victimes d'un Etat toujours plus violent et meurtrier.
Fédération Anarchiste
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